Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Auto

Bac Nord, pourquoi le film divise tant

Depuis de longues décennies déjà, le monde des banlieues fascine les cinéastes comme le grand public. Dans les années 1990, c’est sans aucun doute le film La Haine, que Mathieu Kassovitz a récemment présenté au Club Première Cinéma, qui illustrait la tendance. En 2019, c’est le long-métrage Les Misérables, sacré aux Césars, qui nous plongeait dans le dur quotidien de la police au cœur d’une cité parisienne. En cette année 2021, c’est un autre type de film qui se fait remarquer pour son immersion dans les quartiers difficiles de Marseille cette fois : Bac Nord, réalisé par Cédric Jimenez et porté par Gilles Lellouche, François Civil et Karim Leklou. Et le moins que l’on puisse dire c’est que cette nouvelle réalisation ne fait pas l’unanimité. Décryptage.

Bac Nord, une intrigue inspirée de faits réels

Bac Nord, c’est l’histoire de trois policiers de la BAC Nord de Marseille, Antoine, Greg et Yass, qui évoluent donc dans une des régions aux plus hauts taux de criminalité de France. Sur les ordres de leur officier, ils vont se mettre en tête de démanteler un immense réseau de trafic se déroulant dans le quartier des Aigues douces. Pour leur mission spéciale, les trois policiers se lancent dans un bluff digne des plus grands champions de poker : les flics deviennent dealers, ou presque. Ils doivent en effet dans un premier temps récupérer en douce cinq kilos de substance afin d’obtenir des infos de la part d’un indic, Amel. Chose qu’ils font en interceptant sans relâche tous les clients qui passent au niveau du square des Oliviers. Problème, le trio se fait démasquer et la mission est compromise pendant un temps. Et si, finalement, la police marseillaise parvient à effectivement à réaliser une saisie historique dans le quartier des Aigues douces, la situation finit par se retourner contre les trois collègues, qui se retrouvent arrêtés par l’IGPN et eux-mêmes accusés de trafic illégal.

Ce nouveau long-métrage signé Cédric Jimenez a une intrigue qui est loin d’être tirée par les cheveux. En effet, elle s’inspire directement et librement d’un réel scandale qui a touché la brigade anticriminalité de Marseille en 2012, lorsque pas moins de 18 de ses membres s’étaient retrouvés accusés d’être impliqués dans un trafic de stupéfiants et de racket. Mais alors, si l’histoire de Bac Nord est ancrée dans le réalisme, pourquoi est-ce que le film ne passe pas auprès de certains critiques et d’une partie du grand public ?

Une réalisation efficace mais une histoire sans nuances

Présenté au Festival de Cannes pendant l’été, Bac Nord a grandement fait réagir les journalistes qui ont pu assister à sa projection, et notamment les journalistes étrangers. Parmi eux, un journaliste irlandais s’était fait remarquer en interpellant l’équipe du film au sujet de la représentation des banlieues françaises. Il avait ainsi fait part de son avis, à savoir qu’il trouvait le film excellent et bien réalisé mais quelque peu problématique à quelques mois des élections présidentielles. Selon lui, le côté caricatural de la cité marseillaise présentée pourrait en effet effrayer certains votants et leur donner envie de changer leur vote !

Bac Nord, pourquoi le film divise tant

Légende : Le polar manque un peu de finesse et de nuance.
Bo Toto
Situs Togel
Bo Toto Macau
Bo Slot Terpercaya
Slot Gacor
Toto Qrisr
Demo Slot
Bo Togel
Bandar Togel
Bento4d
Toto Slot
Rtp Slot
bo toto
bo togel
bandar togel
bet togel
slot x500
toto togel
toto slot
togel bet 100
rtp slot
daftar togel
slot gacor
bandar togel
judi togel
situs togel
toto slot
akun pro
rtp slot
bo togel
10 situs togel
bandar togel terbesar
slot88
togel pulsa

Et c’est globalement ce que critiquent tous les détracteurs du film : son manque de nuance. Dans Bac Nord, on retrouve un peu tous les clichés de la banlieue. Tous les jeunes écoutent du rap aux paroles infâmes, ils sont tous violents et vulgaires, n’ont aucun respect pour la police… On le sait, depuis plusieurs années déjà, les cités marseillaises font souvent la Une des journaux pour des actualités très tristes et empreintes de violence. Mais cela ne résume pas tout ce qui se passe dans ces quartiers défavorisés. Et il aurait donc été intéressant d’apporter un peu plus de vie et d’espoir dans cette représentation des banlieues.

Un film qui tient tout de même ses promesses

Cela étant dit, le grand public comme les journalistes s’accordent à dire que le cast est excellent et que Bac Nord s’impose comme étant un polar efficace. La bande-annonce, marquée par un sentiment de grande tension, nous tenait en haleine et nous promettait un film empreint de drame et de stress. Or, c’est bien ce qui marque le long-métrage tout entier. Le trio d’acteurs principaux est excellent, tout comme Adèle Exarchopoulos en tant que femme flic bien décidée à soutenir son mari quoi qu’il arrive, et parvient à nous transmettre des émotions fortes.

En cela, même si l’on ne peut effectivement pas réellement dire que Bac Nord est le chef d’œuvre français qui marquera l’année 2021, on peut tout de même penser que c’est un film qui vaut la peine d’être vu pour les amateurs du genre, en prenant une certaine distance sur la réalité. Comme en témoigne la note moyenne du long-métrage dans la presse comme sur les avis en ligne, il y a du bon et du moins bon dans Bac Nord. Mais n’est-ce pas vrai pour la plupart des films de toute façon?

Back to top button